L'Humanisme en Alsace

Le vendredi 17mai 2024, les classes de seconde 1 et de seconde 5 du lycée Lambert se sont rendues à la Bibliothèque Humaniste de Sélestat et au Musée Unterlinden de Colmar. Une visite guidée à la Bibliothèque Humaniste leur a permis de découvrir la collection de Beatus Rhenanus ainsi que de nombreux imprimés. Au Musée Unterlinden, les élèves ont pu y admirer le retable d'Issenheim, chef d’œuvre de la Renaissance. D'autres œuvres ont été également présentées aux deux classes. Ces deux visites,organisées dans le cadre du programme d'histoire de la classe de seconde "Humanisme, Renaissance et réformes", ont permis aux élèves de saisir la place considérable de l'Alsace dans le brassage des idées nouvelles de la Renaissance.

Les premières dans les pas des poilus

Les 22 et 28 mai 2024, tous les élèves de 1ère ont visité le site du Hartmannswillerkopf et l'Historial, une sortie organisée par leurs enseignants d'Histoire-Géographie.

 

 

 

 

 

L'Historial qui retrace à travers de nombreux objets et témoignages les grandes étapes de la première guerre mondiale mais aussi de la construction de l'amitié franco-allemande  leur a donné  des clés de compréhension.

La découverte  guidée du cimetière militaire, de la crypte et des tranchées les ont aidés à se représenter les dures conditions de vie des poilus et des soldats allemands qui se sont affrontés dans une longue bataille  entre décembre 1914 et janvier 1916. Sur cet éperon rocheux, marqué par l'histoire, ils ont pu apprécier aussi la beauté du paysage. 

 

La voix d'Hélène Berr

Le vendredi 12 janvier 2024, une quarantaine d’élèves de terminale du lycée Lambert ont assisté, avec leurs professeurs d’histoire, à la représentation du Journal d’Hélène Berr, un opéra de chambre composé par Bernard Foccroule à partir de passages du journal de la jeune femme.
Hélène Berr était une étudiante juive,  passionnée de littérature et de musique. Dans son journal, écrit aux heures les plus sombres de l’occupation par les nazis (avril 1942 à février 1944), elle raconte son quotidien, ses émois amoureux mais aussi le port de l’étoile jaune et les rumeurs de plus en plus alarmantes venues de Drancy.  La jeune femme, dont l’existence fut anéantie par les camps de la mort, décrypte les mécanismes implacables de la Shoah, alors que son journal prend une coloration de plus en plus sombre.  
La mezzo-soprano, Adèle Charvet, incarne Hélène Berr alternant monologue, récit et chant avec un accompagnement de piano et de cordes.
Au moment où elle disparaît de scène après un dernier cri « Horror !, Horror !, Horror », les instrumentistes prennent le relais pour raconter avec une extrême pudeur les derniers instants,  d’Hélène de la déportation à la mort accompagné par les frappes de l’archet sur les cordes du violoncelle.

Si la musique atonale, le passage de la parole au chant ont pu surprendre certains élèves, ils ont été touché par le témoignage poignant d’une jeune femme remarquablement restitué.

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